Séance par affiches
Effets d’une bionanobobine sur la production de boulettes de minerai de fer
M. Aghaei Moghadam, K. Zangeneh
Biopolynet Inc., Fredericton (N.-B.)
Comment croyez-vous qu’un biopolymère conçu à partir de la biomasse ne prend pas feu à 800oC et éventuellement à 1300oC? C’est vrai, presque tous les types de biopolymères que vous connaissez brûleront, mais pas notre bionanobobine. C’est pourquoi nous présenterons la bionanobobine aux aciéries comme liant pour produire des boulettes de minerai de fer aujourd’hui.
Le minerai de fer doit être combiné à la bentonite afin de créer un produit final utilisable de boulettes de fer. Ce procédé a plusieurs désavantages. Il dilue le minerai de fer, ce qui exige une grande quantité d’énergie à produire et finit par créer une grande quantité de pollution environnementale. L’industrie du minerai de fer perd environ 1,5 milliard de dollars chaque année à cause du processus traditionnel avec la bentonite.
Nous avons breveté une nouvelle technologie qui couvre la structure de la bionanobobine et le processus pour la fabriquer.
Le minerai de fer doit être combiné à la bentonite afin de créer un produit final utilisable de boulettes de fer. Ce procédé a plusieurs désavantages. Il dilue le minerai de fer, ce qui exige une grande quantité d’énergie à produire et finit par créer une grande quantité de pollution environnementale. L’industrie du minerai de fer perd environ 1,5 milliard de dollars chaque année à cause du processus traditionnel avec la bentonite.
Nous avons breveté une nouvelle technologie qui couvre la structure de la bionanobobine et le processus pour la fabriquer.
L’interface de la chimie verte et de la recherche liée à la biomasse
Kenson Ambrose, Memorial University
La chimie verte est un domaine de recherche destiné à concevoir des produits et des procédés qui réduisent l’usage et la production de substances dangereuses. Un des principes fondamentaux de la chimie verte est l’utilisation de matière première renouvelable. Cette affiche décrira certains des projets de recherche en cours à l’Université Memorial destinés à mettre en œuvre des technologies chimiques durables pour la valorisation de la biomasse. Dans notre recherche, les déchets de la biomasse et les autres produits chimiques renouvelables comprennent le dioxyde de carbone (CO2) et sont utilisés comme point de départ pour produire de nouveaux polymères, carburants et autres matériaux potentiellement intéressants. Une gamme d’approches est utilisée dans cette recherche, y compris la chimie par micro-ondes, la pyrolyse (petite/analytique et à l’échelle de projet pilote), la spectroscopie à infrarouge in situ (monitorage des réactions), le design expérimental et la catalyse. D’intérêt pour nous sont les flux de déchets provenant des industries des pêches, de l’aquaculture et de la foresterie. 1,2 Nous sommes aussi intéressés par l’application du CO2 dans ce domaine, c.-à-d. l’extraction de l’huile de poisson grâce au CO2 supercritique.
Technologies écologiques de traitement pour la valorisation des déchets de coquilles de moules
Jennifer Murphy, Memorial University
La chimie verte a joué un rôle de premier plan dans le domaine de l’alimentation animale renouvelable, un domaine de recherche qui a pris de plus en plus d’importance au cours de la dernière décennie. (1) Chaque année au Canada atlantique, les usines de transformation du poisson produisent environ 418 000 tonnes de déchets. Les coquilles de moules sont présentement jetées à la mer ou envoyées au dépotoir, ce qui ajoute au coût de la transformation alimentaire à cause des frais qui sont engagés. Les coquilles de mollusque, y compris les moules, sont composées principalement de CaCO3. La calcite et l’aragonite sont les formes les plus courantes de CaCO3 et elles se retrouvent habituellement toutes les deux dans les coquilles de mollusque. Les coquilles riches en CaCO3 ont le potentiel de devenir des produits de haute valeur et de faible volume comme des composantes de cosmétiques ou des produits de faible valeur et de haut volume comme le carbonate de calcium de qualité supérieure.
Cette affiche décrira le nettoyage des déchets de coquilles de moules bleues de Terre-Neuve à l’aide de technologies écologiques ainsi que leur caractérisation à l’aide d’une multitude de techniques d’analyse.
Cette affiche décrira le nettoyage des déchets de coquilles de moules bleues de Terre-Neuve à l’aide de technologies écologiques ainsi que leur caractérisation à l’aide d’une multitude de techniques d’analyse.
Le rôle vital des microalgues indigènes pour la durabilité d’un bioréacteur de ferme pour le recyclage et la bioénergie
Farshad Khademi, Alan Fredeen, Dalhousie University
Les applications des biotechnologies novatrices pour la coproduction d’un biocarburant de 3e génération, de ressources de forage supplémentaires et par la même occasion :
... fait l’objet de cette affiche et représente l’objectif de notre projet de recherche.
L’impact de l’environnement agricole est lié en grande partie à la production de méthane entérique ruminal, à l’usage de combustibles fossiles et à l’émission azotée provenant du fumier animal. L’industrie laitière canadienne émet 10 tonnes métriques de CO2 Eq/an, environ 9 % du total des gaz à effet de serre provenant du secteur agricole, qui est estimé à 68 tonnes métriques de CO2 Eq/an. Certaines études ont démontré un lien entre la réduction du méthane in vitro, et le contenu en hydrate de carbone de microalgues, dont l’ADH et l’AEP. Très peu de recherche a été effectuée sur l’alimentation des microalgues, mais dans notre laboratoire nous avons accumulé des données in vitro qui démontrent que les microalgues et l’huile extraite des résidus d’algues réduisent la production de méthane du liquide de rumen entier.
Pour obtenir de meilleurs rendements et diminuer les coûts de production qui assurent la durabilité du bioprocédé, différentes technologies de culture et la transformation liée en aval, en utilisant des espèces de microalgues des Maritimes seront effectuées.
De plus, afin d’assurer la faisabilité de la mise à l’échelle des processus de production à base de microalgues, les techniques et les stratégies pour l’utilisation d’un médium de culture complexe à faible coût sont aussi évalués dans notre étude.
- le recyclage des déchets de fermes laitières (y compris le fumier)
- la réduction des émissions de gaz à effet de serre
- la production de biofertilisants
... fait l’objet de cette affiche et représente l’objectif de notre projet de recherche.
L’impact de l’environnement agricole est lié en grande partie à la production de méthane entérique ruminal, à l’usage de combustibles fossiles et à l’émission azotée provenant du fumier animal. L’industrie laitière canadienne émet 10 tonnes métriques de CO2 Eq/an, environ 9 % du total des gaz à effet de serre provenant du secteur agricole, qui est estimé à 68 tonnes métriques de CO2 Eq/an. Certaines études ont démontré un lien entre la réduction du méthane in vitro, et le contenu en hydrate de carbone de microalgues, dont l’ADH et l’AEP. Très peu de recherche a été effectuée sur l’alimentation des microalgues, mais dans notre laboratoire nous avons accumulé des données in vitro qui démontrent que les microalgues et l’huile extraite des résidus d’algues réduisent la production de méthane du liquide de rumen entier.
Pour obtenir de meilleurs rendements et diminuer les coûts de production qui assurent la durabilité du bioprocédé, différentes technologies de culture et la transformation liée en aval, en utilisant des espèces de microalgues des Maritimes seront effectuées.
De plus, afin d’assurer la faisabilité de la mise à l’échelle des processus de production à base de microalgues, les techniques et les stratégies pour l’utilisation d’un médium de culture complexe à faible coût sont aussi évalués dans notre étude.
Technologies actuelles et futures utilisées dans le traitement des eaux usées domestiques et industrielles
François Chabot, Collège communautaire du Nouveau-Brunswick
L’agrandissement des bassins de population et l’arrivée des aqueducs dans les villes Romaine ont changé la manière dont les rejets domestiques étaient traités. Depuis, plusieurs technologies ont été développées dans le but de traiter les eaux usées domestiques et industrielles de façon à les rendent moins dommageable pour l’environnement. Parmi ces technologies, certaines sont mises en application aujourd’hui et permettent aux municipalités et aux entreprises d’atteindre les objectifs imposés par les règlementations environnementales de plus en plus sévères. Plusieurs entreprises réduisent leurs coûts de traitement et certaines peuvent même faire des profits grâce aux produits à valeur ajoutée. Cette affiche présente les technologies les plus utilisées dans le traitement des eaux usées domestiques, mais également les avenues futures pour le traitement des eaux usées domestiques et industrielles. Plusieurs de ces technologies sont encore au stade de développement, mais revaloriser les rejets pourrait être un avantage incontestable par rapport à la compétition.
Le Programme techniques de laboratoire - biotechnologies co-op
Nancy Landry-Morin, Collège communautaire du Nouveau-Brunswick
Le programme Techniques de laboratoire - biotechnologies co-op est un programme en sciences appliquées, d’une durée de deux ans, offert au CCNB, campus d’Edmundston. Il vise à préparer l'étudiant à un emploi dans les secteurs de la biologie, de la chimie et des biotechnologies. Les sciences de base sont enseignées durant la première année du programme; en deuxième année, l'étudiant se spécialise en biotechnologies. Il se familiarise avec la biologie moléculaire, la chimie organique, la chimie des solutions, la valorisation de la biomasse, l’histologie, les analyses instrumentales, la biofermentation, l’immunologie et la biotechnologie appliquée.
Les techniciens en laboratoire de biotechnologie sont aptes à travailler en biofermentation, en biologie moléculaire, de même qu'à assurer l'analyse et le contrôle de la qualité. La formation diversifiée en biologie et en chimie conférera à l'étudiant une polyvalence qui lui permettra d'évoluer en recherche, développement et production, et ce, dans les différents secteurs de la biotechnologie. Les nouvelles technologies reliées à ce domaine s'utilisent dans les secteurs de la santé, de l'agroalimentaire, des fermentations, de l'aquaculture, de la foresterie, de l'industrie pharmaceutique, de l'environnement ainsi que dans les autres secteurs reliés à l'exploitation de la biomasse.
Les techniciens en laboratoire de biotechnologie sont aptes à travailler en biofermentation, en biologie moléculaire, de même qu'à assurer l'analyse et le contrôle de la qualité. La formation diversifiée en biologie et en chimie conférera à l'étudiant une polyvalence qui lui permettra d'évoluer en recherche, développement et production, et ce, dans les différents secteurs de la biotechnologie. Les nouvelles technologies reliées à ce domaine s'utilisent dans les secteurs de la santé, de l'agroalimentaire, des fermentations, de l'aquaculture, de la foresterie, de l'industrie pharmaceutique, de l'environnement ainsi que dans les autres secteurs reliés à l'exploitation de la biomasse.
Effet du NaCl et de différentes sources de carbone inorganique sur la croissance, la morphologie et l’accumulation de lipides chez Neochloris oleoabundans
Sébastien Levesque, La Cité
L’intérêt pour l’optimisation de la production de biocarburants à partir de microalgues grandit constamment au sein de la communauté scientifique internationale. Le poids sec de la souche Neochloris oleoabundans peut contenir jusqu’à 54% de lipides qui peuvent être utilisés dans la synthèse de biodiésel (Gopalakrishnan & Ramamurthy, 2014). Les résultats obtenus avec l’ajout de différents ratios de NaHCO3/KHCO3 dans le milieu de culture indique que la production de biomasse et de lipides était supérieure dans un milieu saumâtre (16 g/L de NaCl) avec le NaHCO3 comme seule source de carbone inorganique. Les observations microscopiques ont permis d’observer des volumes cellulaires trois fois plus grands en présence de NaCl. Pour ce qui est du flux d’air enrichi au CO2 5% (v/v), les résultats ont montré qu’il serait préférable de cultiver Neochloris oleoabundans dans un milieu contenant 8 g/L de NaCl pour optimiser la production de biomasse et de lipides.
Extraction de la capsaïcine : vérification de l’effet de celle-ci sur les cellules REH
Véronik Martin, Collège communautaire du Nouveau-Brunswick
La caspaïcine, aussi nommée 8-méthyl-N-vanillyl-6-nonénamide, est une molécule de la famille des alcaloïdes retrouvée dans les piments forts tels que Jalapeno, le Cayenne et l’Habanero avec lesquels mon projet a été expérimenté. Souvent utilisée comme additif alimentaire, elle est aussi connue pour ses propriétés piquantes et elle a un effet inflammatoire sur les muscles du corps humain et inhibiteur sur des cellules cancéreuses. En effet, selon mes recherches, celles-ci régressent au contact de la capsaïcine, car elle a la propriété d’inhiber le développement des cellules, dans ce cas, de les tuer. Dans une autre recherche, plusieurs scientifiques démontrent que la capsaïcine a aussi un effet sur les cellules cancéreuses de la prostate. Ce projet de recherche montre que la capsaïcine a un effet direct sur les cellules REH, donc sur la courbe de croissance de celles-ci. Plusieurs méthodes ont été utilisées afin d’obtenir de la capsaïcine à partir de véritables piments Habanero. Pour ce faire, une extraction à l’éthanol, une filtration du broyat et une évaporation de l’éthanol sera effectué. Le but ici est de vérifier l’effet de la capsaïcine obtenue sur les cellules cancéreuses de la leucémie lymphoblastique aigüe de type B (REH).
Isolement de levures sauvages sur petits fruits et vérification de la production d'éthanol par fermentation
Patrick Dionne, Collège communautaire du Nouveau-Brunswick
Les levures sauvages sont présentes dans tous les environnements du quotidien. Elles se propagent d'un lieu à l'autre par un simple mouvement d'air et se déposent sur plusieurs surfaces. Elles sont des microorganismes qui ont la capacité de dégrader la matière organique comme les sucres simples par voie métabolique. Le projet consistait à isoler des levures sauvages sur de petits fruits pour permettre d'en isoler qui sont productrices d'éthanol par fermentation. Les fruits utilisés pour isoler les levures dans cette expérience sont : la fraise, le raisin, et le kiwi. Le but de l'isolement des levures sur ces fruits était de trouver des levures qui nous permettraient de faire une fermentation. Durant ce projet, il fut possible d'isoler un total de 16 levures sauvages. Seulement deux de ces levures furent testées par des tests de fermentation et de détection d'éthanol pour déterminer si leur métabolisme leur permettrait de faire la fermentation alcoolique.